Mise en oeuvre
Dans une séquence intitulée « Conspiracy Theories », les élèves de 1ère générale de Hanne Poisson au lycée Galilée ont étudié des théories du complot dans la société américaine. Ils ont découvert des théories du complot célèbres à travers d’articles, reportages et d’autres documents variés. Ils devaient tenter de trouver pourquoi certains les inventent, pourquoi d’autres les croient et comment les débusquer et ensuite comparer avec la France. Ils ont également lu et entendu des conseils pour vérifier si les sources en ligne sont fiables ou pas. Ce thème peut faire partie de l’axe : « Citoyenneté et Mondes Virtuels ».
Pour la tâche finale, ils devaient inventer une théorie du complot en groupes (2 à 4 personnes), mais il était possible de faire ce travail seul si tel était le souhait de l’élève. Une élève a choisi de créer le travail toute seule. Le travail devait se terminer par une mise en garde pour ne pas croire tout ce qui est publié dans la presse et en ligne.
Les idées et parties du dialogue ont été élaborées en classe, mais ils ont filmé et monté les films chez eux.
Les outils numériques utilisés
Les élèves ont consulté les documents sur leur blog sur l’ENT et mis quelques notes sur le pad de l’ENT avant de présenter le contenu du document étudié en îlot. La tâche finale a été filmé et adapté avec l’outil de leur choix. Les élèves sont tous filmés avec leurs téléphones portables et ils ont utilisé des applications et des outils de montage choisis par leur soin.
La production suivante a été réalisé par une seule élève. Laeticia a tout filmé avec son propre téléphone.
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Les bénéfices
Les élèves étaient très contents de faire ces vidéos. Cela a permis à certains un peu plus timides
de « se lâcher » en jouant un rôle avec la possibilité de faire plusieurs prises. Ceux qui souhaitaient partager leurs productions avec la classe l’ont fait.
Et si c’était à refaire
Cette tâche finale a bien fonctionné. Les productions étaient variées et ont permis d’entendre des élèves qui ne participent pas toujours de manière spontanée. Il est sans doute possible de donner des « prompts » pour réduire le travail sur le scénario pour certains, mais il ne faudrait pas freiner leur créativité. Un travail sur un logiciel de montage est possible en amont, mais beaucoup d’élèves maîtrisent des applications sur leurs téléphones.